Encore peu développée et ne bénéficiant pas d'une connotation très positive en Belgique, la sieste est pourtant une pratique assez répandue à l'étranger. Dans la plupart des pays asiatiques, notamment au Japon, elle est même devenue une pratique culturelle appelée "inemuri" (au Japon, faire une sieste signifie que l'on se démène tellement au travail que l'on ne tient plus debout). Ailleurs, comme en Chine, la sieste est un droit. Elle est ainsi réglementée et inscrite dans la constitution.
Bien que le contexte dans lequel elle se déroule soit très différent du nôtre (nous ne préconisons pas l'exploitation des employés jusqu'à la fatigue extrême), les effets recherchés sont similaires, à savoir une augmentation de la productivité, un regain d'énergie ou une réduction du stress.
Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos oreillers. Pourquoi prônons-nous la sieste dans nos sociétés occidentales ?
Plusieurs raisons expliquent notre volonté de démocratiser cette pratique dans le milieu professionnel.
Tout d'abord, nous sommes partis d'un constat alarmant : Les Belges sont stressés au travail. En effet, selon une étude réalisée par Omnivit (2018), 3 Belges sur 5 sont stressés au travail, et plus d'un Belge sur 4 est stressé au quotidien.
Ce stress est généralement lui-même causé par un autre trouble, le manque de sommeil, qui touche 96% des Belges, soit fréquemment, soit occasionnellement. Ce manque de sommeil va, à son tour, provoquer un stress croissant. Il serait donc facile de tomber dans une spirale infernale. Non seulement le stress entraîne de nombreux désagréments pour les personnes qui en souffrent, du simple malaise à l'épuisement professionnel et à l'arrêt total de toute activité, mais il les empêche également de faire correctement leur travail.
Stressed man overwhelmed by the amount of work
Outre les problèmes de santé évidents causés par le stress et les troubles du sommeil, ceux-ci représentent également un enjeu économique important pour les entreprises.
Rien qu'en 2018, le manque de sommeil a coûté à l'économie américaine pas moins de 400 milliards de dollars. En Belgique, le coût des incapacités de travail liées au stress s'est élevé à plus de 7 milliards d'euros en 2017 selon l'Inami ! Des chiffres impressionnants qui risquent d'augmenter encore à l'avenir si rien n'est fait.
Il est donc important de remédier à ce problème car, outre le bien-être et la productivité des travailleurs, c'est la rentabilité des entreprises qui est en jeu.
Enfin, il a été scientifiquement prouvé qu'une courte sieste de 10 à 30 minutes serait bénéfique pour le corps et l'esprit. Elle permettrait de rétablir les taux d'hormones et de protéines qui combattent le stress, de restaurer le bon fonctionnement du système immunitaire, de diminuer la sensibilité à la douleur et de booster la vigilance et la réactivité. Bref, il existe de nombreuses bonnes raisons de la pratiquer !
Chez WeNap, nous pensons qu'il est possible d'associer performance et bien-être au travail sans compromettre sa santé. Cette association semble indispensable non seulement pour l'épanouissement des travailleurs mais aussi pour la pérennité du personnel et donc de l'entreprise.
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